Première visite au camp de migrants et réfugiés de Grande Synthe, initiés par des groupes Lillois, artistes et militants sensibilisés autour d'Attacafa. La perspective en vue est de pouvoir contribuer à cette autre nécessité : la culture. S’il y a l’urgence de se nourrir, d’avoir des vêtements des couvertures, se réunir et se parler en est une autre. La musique, les mots, les spectacles, les scènes éphémères sont essentiels. Comment leur apporter ces moyens : des instruments de musique, des amplis, des petites scènes ? Le processus est en cours mais il doit se faire avec les migrants et les
personnes s’investissant chaque jour dans ces espaces. Saluons la mairie de Grande Synthe et Damien Carême son maire, qui ont bagarré pour que ce périmètre existe et ne soit pas une prison. La culture c’est la liberté, sinon que dalle !