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Spectacles

Les vieilles carettes

Jacques Bonnffé, assis sur sa carette C’est l’histoire d’un gars qui n’a plus d’histoire. Tout a brûlé, sauf peut-être ses souvenirs, du temps qu’il se baladait avec un barnum d’au moins quatorze baraques à frites…

L’Oral et hardi

Du 1er au 24 juin 2022 au Théâtre de la Bastille

Saoulés de discours, de points de vue, d’opinions, saoulés de stratégies, défaits des petites phrases, des réactions, des sondages, rincés de toutes les prises de paroles et malgré tout on remet ça, L’Oral et hardi — soigner le mal par le mal et avec l’apostrophe ! La logorrhée comme dépuratif, sans retenue. Administrer l’allocution poétique L’Oral et hardi dans tous les théâtres, en plusieurs doses et sous l’assistance respiratoire de Jean-Pierre Verheggen, monument, maître phénoménal de l’assonance et du jeu de mots, vrai-faux charlatan de la poésie : Embarquez-vous pour ne plus vous taire, hurle Verheggen dans les tourmentes. C’était d’un autre temps déjà, hérité des hyperboles gauchistes, et cette démesure-là nous rassure. L’excès ne nuit pas toujours.

Jazzer les mots

Louis Sclavis et sa clarinette

Concerts-textes de Jacques Bonnaffé et Louis Sclavis

Nous nous retrouvons et confectionnons notre concert sur place, partant de thèmes abordés précédemment, avec des airs neufs et de nouveaux textes. Nos montages ont emprunté à Verheggen à Valérie Rouzeau, à Queneau, à Jacques Darras, à Baudelaire, Gerhasim Lucas, Marceline Desbordes Valmore, Sédar Senghor, Jean-Bernard Pouy, Erri di Luca, Carlos Drummond de Andrade, Ludovic Janvier…

Dracula, lecture rock dans la veine de Bram Stocker

Lecture musicale dans le désir d’exposer le plus clairement les éléments terrifiants du roman. La tête fragile du spectateur étant sujette à tant d’interprétations, peu d’accessoires, ni capes noires ni bougies : l’hémoglobine est dans la chanson. Celle de Theo Hakola.

On parlera bien sûr du fameux comte dans son château des Carpates et de l’extension immobilière à laquelle il songe, nous sommes en 1890, émigré de Hongrie désireux d’étendre son empire dans l’Empire britannique, il vise Londres, cœur palpitant du capital. On parlera peu du jeune notaire Jonathan Harker, victime de l’hospitalité du comte. Mais de ses amies directes et, indirectes Mina et Lucy on parlera, pénétrant jusqu’à leur carnet intime. Des êtres nocturnes, oiseaux et autres souris volantes, nous parlerons, ainsi que des liaisons infectieuses qu’ils entretiennent. Donc, des soins innombrables, des docteurs, de leur bravoure et du sacrifice. On n’évitera pas la question des non-morts et de leur possible propagation jusqu’à nos jours. Des remèdes préconisés et d’un recours possible contre la catastrophe ; nous parlerons enfin. Sans fard et sans prothèse dentaire.

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